dimanche 2 mars 2014

Patricia, 8 ans, arrêtée et expulsée, son cartable sur le dos

Saint-Fons, mardi 25 février, 7 heures du matin. Des dizaines de policiers investissent un bidonville de l’agglomération lyonnaise. Alors qu’une maman s’active dans sa petite cabane pour préparer ses enfants qui vont à l’école, un bruit sourd retentit et le porte s’ouvre. C’est la police qui vient arrêter toute la famille pour les expulser.
Patricia avait 8 ans. Elle avait 5 frères et sœurs comme Léonarda. Elle allait à l’école tous les matins comme Léonarda. Elle était Rom comme Léonarda.

La scolarisation impossible des enfants Roms de Saint Fons

A Saint-Fons comme partout ailleurs en France, socialisme rime avec racisme. L’année dernière, la sénatrice-maire Demontès avait inventé la classe ethnique pour éviter d’intégrer les enfants du bidonville dans les classes normales. On croyait que cela n’existait plus les classes ethniques. Et bien si, détrompez-vous. Les socialistes français ont inventé la classe réservée aux enfants Roms, juste pour les enfants Roms du bidonville du coin.
Avec un petit cadeau en plus offert par Madame la Sénatrice. La salle de classe était situé dans le même bâtiment que celui de la police. La police nationale d’un côté, la police municipale de l’autre. Histoire de bien faire comprendre aux enfants qu’ils ne seront jamais comme les autres. En ce début d’année, la scolarisation a été douloureuse également. Il a fallu que des associations luttent contre la municipalité qui refusait de scolariser les enfants. A force de courriers, de manifestations en mairie et d’intervention du Défenseur des Droits, les enfants ont finalement pu accéder aux écoles de la ville. Pas pour longtemps…


Une souricière montée par la préfecture

Le 7 janvier 2014, la police remet aux parents de Patricia une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) qui dit à peu près cela : vous êtres pauvres, sans ressources, donc vous êtes une charge pour l’Etat Français donc vous dégagez.
Si cette famille est une charge, c’est pour les Restos du Cœur ou pour Médecins du Monde, mais certainement pas pour l’état qui ne lui donne pas un centime, sauf le droit d’envoyer 3 de ses enfants à l’école dans l’espoir qu’ils n’aient pas la même vie que leurs parents.

1 commentaire:

  1. Et c'est quoi le problème ?

    C'est à la lecture de ce genre de mélasse dégoulinante de soi-disant bons sentiments, qu'on voit tout de suite à qui on a affaire. On sent tout de suite le mec qui ne sait pas de quoi il parle et qui met de l'émotionnel partout et surtout là où il n'a rien à foutre. Visiblement, le gazier n'a jamais eu à subir un camp de ces crasseux dans son voisinage immédiat. Le jour où ils seront aller chier dans son jardin, qu'il sera obligé de subir l'arrivée des rats et autres nuisibles, les odeurs, les vols divers, on pourra en reparler.

    Quant aux gamins scolarisés à part, Dieu sait que je ne suis pas socialiste, mais là je dois avouer que la mairie a fait ce qu'il fallait. Lorsqu'on sait tout ce que ces gens peuvent véhiculer comme maladies, et la tuberculose n'est pas des moindres, et bien il apparaît que la mairie a pris les mesures qui s'imposaient. Sans compter que scolariser des gamins qui ne parlent pas une broquille de français, c'est un poil compliqué sauf pour les connards qui écrivent ce genre de texte et qui ne savent rien de rien.

    Quant à une OQTF, elle ne dit rien d'autre que le type est dans l'illégalité et qu'il doit partir. C'est juste un bout de papier administratif et il faut être une belle ordure pour oser sortir les âneries qu'il énonce. D'autant que ces gens sont une charge pour tous les Français et entreprises qui subissent leurs rapines. Il faut avoir vu le visage des gens qui se rendent au cimetière sur la tombe d'un proche, qui s'aperçoivent que les lettres en bronze de la plaque de marbre ont été volées pour avoir une idée de la malfaisance de ces gens.

    Quant à leur supposée intégration, il ne faut pas rêver, cela fait 6 siècles qu'ils sont en Europe centrale et ils ne se sont pas plus intégrés que nos parasites nationaux qu'on appelle "gens du voyage".

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