lundi 4 mars 2013

Pourquoi la droite n’arrive-t-elle pas à se reconstruire ?


En politique, rare est l’unanimité. Et pourtant, Hollande réussit le pari de se mettre à peu près tout le monde à dos, tant du côté de ses opposants traditionnels que du côté de ses alliés. On ne compte plus les éditos, les chroniques, les articles d’opinion de grands « penseurs » et autres journalistes autant de gauche que de droite qui constatent que la politique de Hollande se résume à une augmentation des impôts tous azimuts et une totale indigence d’objectifs clairs.
Et si l’on se rafraîchit la mémoire, cette absence dramatique de cap était annoncée depuis le départ puisque le candidat Hollande souhaitait essentiellement le changement, sans jamais préciser en quoi, ni comment. Avec un capitaine de pédalo dont le cap est le changement, on comprend que le bateau France fasse des ronds dans une eau de plus en plus tumultueuse. À cette lacune décontractée d’objectifs, il faut ajouter une inexpérience évidente du pouvoir, visible jusque dans le choix d’un premier ministre qui a tout du gaz inerte : incolore, inodore et sans saveur. Non seulement, le gouvernement de Jean-Marc Azote ne semble en rien tenu par une quelconque discipline, les saillies problématiques des uns se succédant aux boulettes tragi-comiques des autres, mais en plus, absolument aucune action d’ampleur significative ne peut être versée à son crédit, à l’exception notable mais ô combien dilatoire des bricolages sociétaux dont — il faut bien le dire — le peuple aurait très bien pu se passer encore quelques années devant les urgences économiques qui s’accumulent.

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