mardi 12 mars 2013

Alain Madelin : Demain ne meurt jamais


Publié le Alain Madelin rompt avec la droite

Petits secrets d’un libéral libéré
Résidents de la République, par Gaël Tchakaloff
Alain MadelinDemain ne meurt jamais – Plus rien à perdre. En retrait sans être en retraite, l’ancien libéral est devenu un jeune libertaire, marginal tendance révolutionnaire. Il a changé de discours sans changer de méthode. Tire à vue sur les politiques, distribue les bons points, parvient même à déclencher l’ire du président-candidat, qui fut pourtant son ami. Son objectif ? Exister, bien sûr, mais dans une nouvelle posture. Comment irriguer la pensée libérale dans la vie politique sans l’incarner dans une force partisane ? Pas gagné.
Chaque semaine, Le nouvel Economiste analyse l’art et la manière de conquérir le pouvoir en rencontrant une personnalité impliquée dans la course présidentielle.
Il irrite, il énerve, il attire, il intrigue. On arrive, fin prêt à rencontrer l’apôtre du libéralisme déchu, le fils d’une extrême droite enterrée par l’histoire. Il vous prend à rebrousse- poil. Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace. Il éclaire ses erreurs de jeunesse, évoque, décomplexé, ses années au mouvement “Occident”. Il a décidé de tout miser à contre. Parle de l’Afrique, des pays de l’Est, de l’éducation, du numérique, de la libre circulation des hommes, des capitaux et des pensées. Vous étonne par son ouverture d’esprit, par son envergure intellectuelle. Il sait penser, formuler, étayer. Et il en est bien conscient. Alors vient l’irritation.

Lire aussi : 

Alain Madelin : « La décennie 2020-2030 va être extraordinaire »

Le logiciel libéral à l’heure de la mondialisation et de l’économie de la connaissance par l’un de ses plus ardents promoteurs

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire